FORUM SOCIAL LOCAL LES MUREAUX - VAL DE SEINE |
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Le 2ème Forum Social Local Les Mureaux - Val de Seine s'est tenu du 19 au 28 novembre 2004 |
BILANS, COMMENTAIRES Le FSL les Mureaux Val de Seine s'est bien passé - stop - autant de monde que l'an passé en moyenne - stop -soit plusieurs centaines de passages,sur 10 jours - stop - bonne organisation -stop- bonne ambiance - 9 débats riches et diversifiés - stop- intervenants supers- spectacles locaux , vécus comme de véritables paroles dans le FSL -stop- nombreux contacts pris, le FSL a une vraie visibilté - stop - les rapports inter organisations se sont encore renforcés -stop- on va continuer -stop- avec des séances plus régulières dans l'année -stop- et un temps fort annuel -stop- mais moins lourd et moins long -stop- sujets brûlants et urgents : logement, sans papiers, violences sociales, les jeunes, les femmes, l'Afrique -stop- Merci à tous ceux qui ont fait de ce 2è FSL une réussite : visiteurs, participants, syndicalistes, membres d'associations et de partis - stop- Bilan Participation Transcription de notes prises lors du dernier atelier du FSL 2004 Bernard :
évoque un concept dont il a entendu parler lors d’une réunion des
forums sociaux : les “ facilitateurs” dont le rôle est de
faciliter la discussion. Joëlle :
sur la difficulté à faire venir les gens, les tracts ne sont pas
suffisants pour susciter leur intérêt. Une
idée : il faudrait faire du spectacle de rue pour les attirer. Raoul :
apprécie l’idée de Joëlle. Il a été frappé par le témoignage du
membre du groupe de rap 100
Limit lors de l’atelier sur la démocratie locale à Meulan Afzal :
remarque également qu’il est difficile de faire venir les gens. Florence
F :
dans nos forums il y a beaucoup d’événements sur un temps trop
court. Il serait préférable d’organiser
plusieurs événements courts (après-midi, soirées) dans l’année,
alors peut-être, au fur et à mesure, les gens finiraient par venir. Jacques :
propose une autre formule : 3 événements d’un week-end par an. A
propos de la faible mobilisation des militants pour venir aider à
l’organisation ou même assister aux ateliers : 1
- Ceux qui organisent des événements culturels connaissent le même
problème (exemple d’un festival de BD sur Mantes où, faute de bénévoles,
l’organisateur a du tout faire tout seul ). 2
– Jacques a distribué
des tracts à des syndicalistes de Renault, aucun n’est venu.
Difficulté à faire le lien entre le mouvement altermondialiste et le
monde syndical. L’aspect
festif, c’est bien mais il ne faut pas qu’il devienne trop
envahissant, que ça prenne le dessus sur les interrogations politiques
comme dans les années 70, il ne faut pas que ça devienne l’élection
américaine. Yasmine :
le vocabulaire utilisé dans les tracts-programme (OMC, AGCS) fait peut-être
peur aux gens. Il faudrait faire un effort sur ce point. Elle aussi a été
frappée par le témoignage du membre de 100
Limit. Vincent :
le plus de cette seconde session du FSL : l’aspect festif,
culturel, (la musique, le théâtre). En réponse à Jacques : on
peut faire des spectacles sans que ça tourne au défilé de pom-pom
girls. La culture peut être un vecteur de la politique. Il
est d’accord avec l’idée de faire des spectacles de rue. Pour
inciter les gens à venir, il faut commencer par un discours simple. Une
anecdote à ce propos : lors de l’atelier sur la démocratie
locale, des jeunes sont entrés. Pour les accueillir, il ne leur a pas
parlé de gauche et de droite ou de néolibéralisme, il a juste tenté
de leur expliquer de manière simple ce qu’était le FSL : un
endroit où vous, simples citoyens, pouvaient avoir de l’influence,
devenir acteurs. Un
rêve qu’il souhaite réaliser : projeter sur les murs d’une
ville, dans un lieu très fréquenté un film sur un sujet politique. Daniel :
il faudrait faire des débats sur le modèle de celui qu’on a tenté
d’organiser sur les OGM et qui n’a pas eu lieu faute d’intervenant
pro-OGM. De possibles futurs chantiers pour le FSL : 1
) Le problème du logement : le Plan d’aménagement urbain,
projet de la mairie, prévoit notamment la destruction de HLM de la cité
Renault. 2
) Le problème, évoqué par une parente d’élève lors de l’atelier
sur l’école, de la fermeture de certaines filières au lycée
Vaucanson. Anibal :
nos
FSL sont trop longs, il faudrait échelonner les événements FSL sur
l’année. Ce
sont surtout des militants qui viennent. Les tracts ne sont pas
suffisants pour faire venir les gens, il faut aller vers eux. En effet
le logement va être un dossier important, peut-être pourrions-nous
faire une pétition, non
pas parce que les pétitions sont importantes mais parce qu’elles
permettent d’aller à la rencontre des gens. Gerty :
pense aussi que nos FSL sont trop denses. Fabienne :
on ne
refera pas de FSL si denses car c’est épuisant.( surtout en préparation !) D’accord
avec Florence, c’est sur le long terme que nous
finirons par tisser des liens avec la population. Pour l’instant nous
ne sommes qu’un petit noyau. Mais il n’y a pas que des militants qui
viennent. Elle a fait venir son fils à l’atelier sur les logiciels
libres, et des jeunes habitués de l’espace de Ciré Dabo ont vu notre
atelier… Puis nous avons déjà un lien avec la population : en
2003/2004, nous avons soutenu les sans-papiers (certains d’entre nous
ont participé à une manif, ont été au foyer puis commissariat pour évoquer les problèmes des foyers ); nous
avons été acteurs de la motion «ville hors AGCS » au
conseil municipal ( 2è ville du 78 !), nous avons fait une pétition
pour les cantinières ; nous avons rédigé et distribué à la
population deux bulletins du FSL, notre site Internet est actif….Enfin
nous sommes aussi la population. Il
y a quand même quelques personnes qui sont venues par les tracts
(exemple de la personne qui a parlé du problème au lycée Vaucanson
…) De
futurs dossiers pour le FSL : -
Le problème du logement est effectivement une priorité. -
Leila Shahid n’a pu venir cette fois, mais a promis de venir plus
tard, proposition donc d’un événement sur la Palestine. -
Enfin il faudrait traiter le sujet des femmes et notamment la violence Patrick :
nous trouve trop optimistes. Nous n’avons pas assez de “retour sur
investissement ”, c’est à dire nous investissons beaucoup d’énergie
dans l’organisation des forums et au final il y a beaucoup plus de
militants que de simples citoyens dans le total des spectateurs. Il évoque
la difficulté qu’il y a à mobiliser les gens. Exemple : le cas
d’un copain gêné par les nuisances sonores dues aux avions mais qui
ne se déplace pas pour assister à une réunion sur le sujet qui se déroule
à 200 mètres de chez lui. Micheline :
trouve important qu’il y ait une permanence du FSL même si elle ne
peut pas toujours venir. C’est une passerelle entre divers acteurs. Il
permet de construire une alternative. Evocation
de l’atelier démocratie locale : elle a beaucoup apprécié le témoignage
du membre de 100 Limit. Comme
il a été dit lors de cet atelier, il faut amener les gens à devenir
acteurs pour que leurs aspirations atteignent les hommes
politiques. C’est
vrai, nous sommes peu nombreux et par ailleurs déjà très pris par nos
organisations respectives mais nous sommes « trop bas pour faire
fi des forces autour de nous » (concernant la situation sociale et
politique)). Elle apprécie
les infos par mail même si elle n’a pas toujours le temps de réagir.
Florence
B : si lors des
prochaines sessions du FSL, nous décidons d’organiser moins
d’ateliers, nous allons probablement devoir faire des choix entre les
différents thèmes proposés. Déjà, avec les thèmes que nous venons
de soulever, nous avons beaucoup de travail en perspective. C’est
vrai, il n’y avait pas que des militants, mais ceux-ci formaient quand
même la majorité du public. Guy
Leroy :
d’accord avec l’idée d’échelonner les événements FSL sur
l’année. Il
est souhaitable d’ouvrir le forum social à un maximum
d’associations mais alors, comme chacune d’entre elle veut traiter
un thème, le travail d’organisation, de centralisation
s’alourdit… or celui-ci repose sur les épaules d’un noyau dur
restreint. La
politique est un domaine hautement conflictuel, c’est pourquoi nous
sommes fréquemment, inévitablement amenés à débattre : nous
devons être capables de le faire sans nous fâcher, sans
vexer ou se vexer. Quelquefois il y a des quiproquos. Nous devons
apprendre à gérer les conflits. Françoise :
C’est vrai, nos FSL sont une concentration d’événements. Mais
je ne suis pas contre, car ainsi ils ont plus d’impact, ils sont plus
visibles. Thèmes
qui ont attiré le plus de gens : la Palestine, les lois sécuritaires
et les sans-papiers. Il
faut mobiliser davantage d’associations, faire des actions plus
localisées sur des quartiers. Il faut que le FSL se déplace plus
souvent, qu’il se déroule dans différents quartiers. Il
faut travailler sur des thèmes qui mobilisent plus de personnes, le
problème du travail par exemple. On « décante » les différents
thèmes autour du travail puis on organise des réunions sur chacun de
ceux-ci . Il faut que nous limitions le nombre de sujets abordés lors de nos FSL. Il
faut essayer de faire parler davantage les gens, susciter plus de réalisations,
d’actions. Evocation d’une réunion FSL où des femmes étaient
venues. Françoise avait eu le sentiment qu’elles ne se sentaient pas
concernées par ce dont nous parlions, il aurait fallu leur laisser un
espace de parole. Gilles :
nous fait part de remarques de Michel Husson : il était
impressionné par ce qu’on faisait. Il a vu des programmes nettement
moins ambitieux ailleurs. Il lui est arrivé de traverser la France pour
se retrouver devant un public de 10 personnes. Avec
ce deuxième FSL nous avons acquis une visibilité. D’accord,
il faut échelonner les événements sur l’année, mais en
fonctionnant de cette manière , on prend un risque : que
les gens ne viennent plus qu’aux ateliers qui les concernent
directement. Les
groupes de travail qui organisent les ateliers ne devraient pas être
seulement composés de militants, ils devraient aussi inclure des
citoyens non encartés. L’expertise d’un simple citoyen est aussi
valable que celle d’un militant, d’un spécialiste : historien;
sociologue ; économiste… Nous avons besoin de différentes
expertises pour construire du collectif. Cette
année nous avons ajouté une dimension artistique au FSL et ce n’était
pas seulement du divertissement. Il
faudrait que les ateliers échelonnés sur l’année aient une périodicité.
On pourrait par exemple organiser des “mardi du FSL ”. Alain :
le lieu où se déroule l’atelier est important. Par exemple, l’un
des intérêts de l’atelier sur les logiciels libres - un des ateliers
qui l’ont le plus marqué - était qu’il se déroulait au Cyberspace
qui est à la fois un cyber café et une boutique d’informatique, un
lieu où les gens passent, un lieu public, un lieu inhabituel pour notre
FSL, qui a amené un public différent de celui des autres ateliers.
Geneviève :
a trouvé le programme du FSL à la Biocoop du Mantois. Notre forum était
très concret, riche en informations. Il y avait de la gravité mais
aussi de l’humour. Elle a apprécié l’atmosphère conviviale. Armelle:
elle n’est pas militante. Elle est souvent venue. Elle aimerait
s’investir un peu, s’engager mais craint de ne pas savoir s’y
prendre. Guy :
le FSL c’est de l’autoformation. Il ne faut pas craindre de mal
faire. On fait ce qu’on peut. Nous savons des choses que les énarques
ignorent. Il
ne faut pas se désespérer du fait qu’il n’y ait pour l’instant
qu’un petit nombre de participants au FSL (organisateurs ou
spectateurs ). Il en va peut-être des FSL comme des nénuphars. Un jour
un nénuphar apparaît sur un lac. Quelques semaines après, unsecond
apparaît. La semaine suivante ils sont 3. Quelques jours passent il
sont cinq. Au bout d’un certain temps la croissance du nombre de nénuphars
devient exponentielle. Enfin arrive le jour où ceux-ci ont recouvert le
lac. Gilles :
quand nous avons décidés de créer le Collectif contre la guerre à
l’origine du FSL, nous étions trois autour d’une table ( 3 nénuphars
dit Guy !). Florence
F : les jeunes
des groupes de rap et de RN’B sont venus faire des concerts :
c’est un début. Mais il faut que nous aussi allions les voir quand
ils organisent des événements. Fabienne :
il y a 30 nouvelles adresses
sur le cahier de contact ! Guy :
pour attirer les jeunes nous pourrions ouvrir un concours de chansons
militantes dont le prix serait une somme d’argent. (la salle n’est
guère enthousiasmée par cette idée. ) Jacques :
ne va pas faire semblant d’avoir 20 ans, mais il pense que c’était
bien que le FSL prévoit un temps pour un concert de rap. En matière de
musique, nous avons sûrement des goûts en commun. Si un copain du FSL
qui a des goûts semblables aux siens, apprend qu’un concert qui peut
l’intéresser va avoir lieu, il peut lui passer l’information, lui
dire « viens à ce concert, ça peut te plaire ». Ludovic :
nous pourrions organiser un festival des expressions artistiques. Raoul :
les membres de 100 Limit
avaient une demande précise : ils voulaient monter un festival de
rap avec d’autres groupes locaux et nous ont demandé quelles démarches
suivre pour l’organiser. Gilles :
il faudrait réaliser deux listes mail pour le FSL : une pour les
organisateurs ; la seconde pour ceux qui veulent être en contact
avec le FSL mais ne souhaitent pas organiser. Fabienne :
2 futurs dossiers urgents pour
le FSL -
Le logement et - Les sans papiers : leur situation se dégrade aux
Mureaux. Avec le projet de rénovation,le nouveau directeur du foyer fait
la chasse aux SP. Il vont nous demander du soutien. Gilles : lance un appel : il invite les syndicats à rejoindre le FSL. |